samedi 12 novembre 2022

Commémoration du 11 novembre 2002

Les porte-drapeaux et les présidents de la 448ème section des médaillés militaires et du souvenir français de Bar sur Aube étaient présents à l'occasion de la cérémonie de la commémoration de l'armistice de 1918.



 C'est aussi l'occasion, pour moi de venir à la rencontre des quelques adhérents 
(médaillés et dames d'entraide) de Bar-sur-Aube
afin de les saluer et d'échanger quelques mots de sympathie.


Le président.


jeudi 10 novembre 2022

Devoir de Mémoire

 Les drapeaux de la 448ème section des Médaillé Militaires et du souvenirs français et d'autres ont rendu les honneurs aux sept aviateurs de la Royal Air Force dont le Lancaster a été abattu le 7 novembre 1942 sur la commune de Champignol-lez-Mondeville




mardi 25 octobre 2022

Honneur à nos 58 Paras du 1er et 3ème RCP

 

Beyrouth, le 23 octobre 1983. A 6H18, une explosion détruit le quartier général américain installé près de l’aéroport de la capitale libanaise, tuant 241 soldats de corps des Marines. Deux minutes après ce premier attentat, l’immeuble « Drakkar », qui abrite des militaires français, est à son tour visé : 58 parachutistes y perdent la vie, dont 55 du 1er RCP et 3 du 9e RCP, 15 autres furent blessés.

Quelques mois plus tôt, afin d’aider l’armée libanaise à restaurer la sécurité dans les environs de Beyrouth, à protéger les populations civiles et à permettre aux combattants de l’OLP de quitter la capitale, il avait été décidé de créer, dans le cadre d’un mandat des Nations unies, la Force multinationale de sécurité (MNF). Les effectifs furent fournis par la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Italie.

Au lendemain de ce double-attentat, revendiqué par l’Organisation du jihad Islamique (IJO), qui servira de prête-nom au Hezbollah, la milice chiite libanaise liée à l’Iran et à la Syrie et dont l’existence sera reconnue officiellement en 1985, le président François Mitterrand se rendit à Beyrouth pour apporter son soutien au contingent français. Il décidera, le 17 novembre suivant, de lancer l’opération Brochet contre la caserne Cheikh Abdallah, occupée par des miliciens chiites liés à l’Iran.

Les 8 Super Etendard de la Marine nationale, catapultés depuis le porte-avions Clémenceau, croisant alors au large du Liban, y largueront une trentaine de bombes de 250 kg et 400 kg. Seulement, la position bombardée avait opportunément été évacuée quelques instants plus tôt… Il se dit qu’une source française aurait vendu la mèche…

Trente plus tard, les dessous de cette affaire restent à éclaircir… La Syrie et l’Iran ont été accusés d’avoir commandité ce double attentat, planifié par un certain Imad Mougnieh. Recherché par les services français, américains et israéliens, ce dernier, devenu un cadre important du Hezbollah, s’était un temps réfugié à Téhéran, avant d’être tué à Damas, en février 2008, par l’explosion d’une bombe placée dans sa voiture.

Quant aux raisons qui expliqueraient pourquoi les parachutistes français ont été visés, deux sont souvent avancées. La première serait liée au soutien français à Bagdad dans le conflit Iran/Irak. La France a en effet été un fournisseur d’armes pour le régime de Saddam Hussein à l’époque. La seconde concerne un contentieux financiers né de la rupture unilatérale par Paris du contrat Eurodif signé avant la chute de Shah d’Iran.

La Syrie a également été soupçonné d’avoir participé à l’attentat contre les parachutistes français. Il s’est même dit que le Drakkar, précédemment occupé par les services de renseignement syriens, avait été préalablement piégé avant le départ de ce dernier… En juillet 2008, alors que Bachar el-Assad était attendu en France, une source anonyme à l’Elysée avait disculpé Damas dans cette affaire. Sur quelle base? Mystère.

Le dernier élément en date a été avancé par le général israélien Shimon Shapira, membre du Jerusalem Center for Public Affair. Ce dernier a en effet avancé, l’été dernier, que l’actuel ministre iranien de la Défense, Hossein Dehghan, avait coordonné les actitivés de l’IJO alors qu’il était le chef d’un détachement des Gardiens de la révolution au Liban.

« Les attaques (ndlr, du 23 octobre 1983) ont été menées par l’organisation du Jihad islamique, dirigée par Imad Moughnieh, qui était en fait une unité opérationnelle spéciale qui a agi sous la direction conjointe de Téhéran et du Hezbollah jusqu’à son démantèlement en 1992 » a fait valoir le général Shapira.

Faute d’une commission d’enquête parlementaire concernant l’attentat contre le Drakkar, il est à espérer que toute la lumière sera faite une jour. On le doit à la mémoire des 58 parachutistes fauchés en pleine jeunesse, ainsi qu’à leurs camarades blessés.

samedi 15 octobre 2022

170 années pour la médaille miltaire

22 JANVIER 1852

Louis Napoléon Bonaparte, encore président de la République, signe le décret de création d’une nouvelle décoration destinée à récompenser les soldats et sous-officiers de l’armée de terre et de mer.

Le décret du 29 février en fixe les caractéristiques essentielles. La médaille, d’un diamètre de 28 millimètres, sera en argent et portera sur l’avers l’effigie de Louis Napoléon, avec son nom pour exergue, et sur le revers, dans l’intérieur du médaillon.

La devise « Valeur et Discipline ».

Le décret précise qu’elle sera surmontée d’un aigle. Le ruban, quant à lui, est directement inspiré de la Couronne de Fer imaginée par Napoléon Ier après qu’il ait été couronné roi d’Italie.

                                         

Avers de la Médaille Militaire                                                              Revers de la Médaille Militaire

jeudi 29 septembre 2022

Saint Michel : patron des parachutistes


 A nos camarades et adhérents anciens parachutistes



dimanche 4 septembre 2022

Prisonnier d' Algérie

 André  Aussignac, 78 ans, appelé du 23e Rima à Alger, a été déclaré disparu le 21 juillet 1962 par l'Armée française.
 « Le soir du 21 juillet 1962, j'ai quitté, en uniforme, Maison carrée (caserne) d'Alger pour acheter des cigarettes . Je suis tombé sur un barrage de musulmans en uniforme. Ils m'ont pris ma carte d'identité militaire et l'ont déchirée. Je me suis retrouvé dans une camionnette avec des civils européens, dont le propriétaire du véhicule. On a été conduits dans une briqueterie, déshabillés et jetés dans un four encore tiède. Dans la nuit, d'autres Européens sont arrivés. A la fin, on était 17.
Nous sommes restés là, entassés, sans boire ni manger, à redouter qu'ils allument le four.
 
Au bout de quarante-huit heures environ, nous sommes partis en camion bâché. Une fois dans le djebel, on nous a fait descendre et on a entamé une marche forcée de plusieurs semaines pour arriver à la mine de fer de Miliana. Là, on nous a jetés à moitié nus dans une galerie. Dans la mienne, on était environ 60, mais il y avait d'autres galeries avec d'autres Européens. On nous obligeait à creuser avec des petites pioches.
On avait droit à un verre d'eau par jour et parfois à un plat de semoule . Pour ne pas mourir de soif, on mettait nos slips dans les parois humides de la mine et on suçait les gouttes d'eau. Quand le plat de semoule arrivait, on se battait comme des chiens entre nous.
Certains sont morts d'épuisement, d'autres se sont volontairement tués.
Une fois, l'un d'entre nous a planté sa pioche dans la terre et s'est jeté sur la lame.


Un jour, un ministre algérien est venu visiter la galerie.

Je ne me suis pas levé pour le saluer. Il m'a balancé un grand coup de pied dans la tête [la cicatrice à l'arcade sourcilière est encore visible]. J'ai essayé de m'évader deux fois sans succès.

La première fois, en représailles, on m'a donné de grands coups de bâton sur les chevilles.

La deuxième, on m'a assis sur une pierre, ligoté à un pieu et arraché les ongles des orteils avec une pince. La troisième tentative a été la bonne. J'étais avec deux autres copains qui ont été abattus.

J'ai marché jusqu'à l'épuisement.
Des pieds-noirs m'ont découvert évanoui et nu dans un fossé. Ils m'ont soigné, puis embarqué dans un chalutier en direction de Marseille. Quand je suis arrivé chez moi, à Bordeaux, ni mes parents ni ma fiancée ne m'ont reconnu. Je pesais moins de 40 kilos [contre 70 avant mon départ].

 

Le 22 juillet 1963, j'ai été arrêté par la gendarmerie de Villeneuve-sur-Lot. C'était pendant mon voyage de noces. On m'a interné au fort du Hâ pour "désertion en temps de paix" ! J'ai été brutalisé. On voulait que je livre les filières qui m’avaient permis de revenir d'Algérie. Je suis resté muet. On m'a ensuite conduit à l'hôpital militaire Robert Picqué. Sur la porte de ma chambre , on avait inscrit : "Individu dangereux, à ne pas mettre en contact avec l es autres recrues".

Le tribunal militaire de Bordeaux m'a finalement acquitté. Je rends hommage au commissaire du gouvernement qui a plaidé pour ma non culpabilité. Il a ensuite été muté. En novembre 1963, le sénateur Etienne Dailly a évoqué mon cas au Sénat ( Journal officiel du 24 novembre 1963, p. 2572). Quelques jours auparavant, la Sécurité militaire m'avait menacé pour que je me taise. Mon histoire gênait.

Je me suis tu, jusqu'à aujourd'hui."

J'offre ce témoignage à la mémoire de mes compagnons qui ont été sacrifiés.»

Hélicoptères : comment ça marche ?


Tous les hélicoptères qui opèrent au-dessus de l’eau doivent être équipés d’un dispositif de secours en cas d’amerrissage. Ce système est composé de plusieurs flotteurs qui permettent à la machine de se maintenir en surface le temps d’évacuer. Ils assurent une stabilité par mer très forte avec une hauteur de vagues jusqu’à 6 mètres.

 Les flotteurs sont pliés dans des conteneurs positionnés, selon le type de l'hélicoptère, dans la cellule ou sur les patins. L’emplacement, le nombre, la taille et la forme des flotteurs varie selon chaque type d’hélicoptère. Le poids de l’ensemble du dispositif peut aller de 30 kg à 150 kg. Il faut quelques dizaines d’heures pour l’installer.

 Ces flotteurs sont activés soit manuellement par le pilote, soit automatiquement par un capteur immersion dès que l’hélicoptère entre en contact avec l’eau. Dès l’activation du système, une bouteille d’hélium pressurisée se décharge instantanément et vient gonfler les flotteurs en quelques secondes.

 Les flotteurs sont conçus avec un tissu léger en nylon enduit de polyuréthane pour conserver leur étanchéité. En fonction de leur état, ils peuvent parfois être réutilisés. C’est le fabricant qui en juge après une inspection détaillée. Ces structures gonflables, qu’elles aient servi ou non, font de toutes façons l’objet de visites de maintenance régulières pour s’assurer de leur bon fonctionnement. Ce dispositif de secours est aussi parfois accompagné d’un radeau de sauvetage qui se gonfle sur le même principe que les flotteurs.

 Voir ou revoir la vidéo que nous avions faite sur le crash évité de justesse d'un hélicoptère au niveau de la pointe du Raz en Bretagne en juillet 2022 :

 Explications sur l’hélicoptère qui a frôlé le crash en Bretagne

Les deux occupants de cet hélicoptère ont évité le crash in extremis. Les images ont été filmées ce mercredi 6 juillet peu avant 14H30 par une webcam située sur la Pointe du Raz en Bretagne. On y voit l’Ecureuil (AS350) plonger subitement puis se redresser à quelques mètres seulement de la surface de l’eau.

 On a contacté l’exploitant de l’hélicoptère qui nous a livré les premières infos.

L’Ecureuil s’est d’abord mis en stationnaire près du Phare de la Vieille pour récupérer une charge sous élingue de quelques dizaines de kilos située sur la partie haute du phare. Le vent s’est renforcé et le pilote aurait perdu semble-t-il ses repères par rapport au phare l’espace de quelques secondes. L’élingue s’est alors mise en tension, et son extrémité au niveau de la charge a fini par casser ce qui a fait piquer du nez l’hélicoptère.

 Le sang-froid du pilote a permis de récupérer la machine au dernier moment. Il a ensuite activé les flotteurs de secours. Les deux occupants se poseront finalement sans encombre sur la terre ferme quelques minutes plus tard. Lors de l’incident, l’un des agents présent sur le phare a été légèrement blessé, coincé entre la charge et le parapet du phare. Il a été évacué par un hélicoptère de la Sécurité Civile sur Brest. Le BEA a ouvert une enquête.

Cette vidéo avait donné lieu à différentes interrogations de la part des internautes sur le fonctionnement des flotteurs. Nous y donnons réponse dans cette vidéo.

   

dimanche 14 août 2022

samedi 30 juillet 2022

Le maquis du Vercors en 1944

 Le réveil deux ans après par le professeur Christian Perronne

 En juin 1944, alors que la France est encore occupée, Félix Forestier, cameraman professionnel, est discrètement envoyé depuis Paris pour filmer la Résistance dans le maquis du Vercors.

 Il arrive sur place quelques jours après que les forces alliées commencent à débarquer en Normandie. Sur le plateau du Vercors souffle un vent de liberté. 

 Le 3 juillet, civils et combattants vont défier l'ennemi en proclamant le retour de la « République française ». 

Ces images de la Résistance dans le maquis du Vercors, uniques dans leur genre, ont, plus tard, été égarées, puis oubliées. Elles n'ont été retrouvées qu'en 2013.





Merci à Mr Pierre GRODARD de partager cet article




dimanche 3 juillet 2022

Hisoire d'un ancien

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Pont-sur-Seine : 

Jules Tucoulat, l’un des derniers combattants de 39-45

 

suivez la vidéo :


Le nombre de témoins de la Seconde Guerre mondiale décroît. Jules 2 Tucoulat figure parmi les derniers Aubois ayant vécu cette période. A 3 bientôt 96 ans, à Pont-sur-Seine, il évoque son engagement pour libérer 4 la France dès l’adolescence. S'il s’est vu décoré de la médaille vermeil 5 début février, il espère que le dévouement de toute sa génération ne 6 sombrera pas dans l’oubli. 




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